Mardi 15 octobre à Paris les pompiers manifestent pour réclamer de meilleurs conditions de travail et pour défendre le service public.
Ils protestent aussi contre les agressions qu’ils subissent.
Finalement , ce sont les forces de l’ordre qui vont les agresser férocement : canons à eau, grenades explosives, lacrymogènes, coups de matraques à la tête.
Après la jeunesse, les habitants des quartiers, les Gilets Jaunes, l’État policier écrase les revendications d’hommes et de femmes qui sauvent des vies.
La presse révèle aujourd’hui qu’au cours de ces tensions, un sapeur-pompier professionnel du Service départemental d’incendie et de secours de Dijon est grièvement blessé à un œil.
« Jean G. aurait été opéré mercredi. « Il n’a pas trop le moral, il est persuadé qu’il va perdre son œil, nous on fait tout pour le rassurer », déclare David Camus », un de ses collègues qui lui apporte son soutien.
La hiérarchie confirme la blessure du pompier « le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de la Côte d’Or confirme qu’un sapeur-pompier professionnel dijonnais a été blessé à l’œil ».
« il a pris un éclat de grenade sur le casque.
Il est tombé à terre tout de suite »
Un manifestant raconte :
« mon collègue était à côté de moi, il a levé la tête et il a pris un éclat de grenade sur le casque. Il est tombé à terre tout de suite, on l’a soutenu et on a appelé les collègues pompiers de Paris. C’était la panique totale.»
Selon les premiers témoignages, c’est en retournant vers son bus que le sapeur-pompier a été atteint par un projectile probablement une bille provenant d’une grenade de désencerclement. Le choc a été tellement fort que le projectile a cassé la visière de protection et touché l’œil. Pour l’instant, l’hôpital estime que « l’état de son œil est incertain ».
Un communiqué de pompiers tombé hier soir annonce : « nous apprenons avec tristesse que notre collègue sapeurs-pompiers à Dijon, va perdre son œil.»
Jean rejoint la longue liste des personnes mutilées à vie par les forces de l’ordre.
Source :