Maron était en visite deux jours sur l’île de la Réunion. L’île où tout a commencé l’an dernier : dès le 17 novembre, «Acte 1» des Gilets Jaunes, l’île était paralysée. Grève générale, barricades, routes barrées, et affrontements très violents avec la gendarmerie.
Très vite, les prix du carburant étaient baissés sur l’île. Mais trois manifestants avaient été éborgnés dès les premiers jours du mouvement.
Un an après, rebelote : Macron débarque avec une armée de gendarmes. Entre deux sorties épiques du genre «je préfère toujours les gens qui viennent râler, se mettre en colère, que ceux qui restent chez eux» ou «je ne vous prends pas pour des moutons j’ai pas d’élections à venir», les manifestants étaient gazés, et les blindés déployés.
Alors qu’une grève générale touchait La Réunion, des incendies et des affrontements avaient lieu dans la nuit du jeudi au vendredi.