Mouvements sociaux réprimés, fascistes protégés : les choix du gouvernement


Ces derniers mois, toutes les mobilisations se heurtent au mépris et à la répression brutale du gouvernement :


  • Gilets Jaunes : réprimés
  • Lycéens et étudiants : réprimés
  • Profs et personnel hospitalier : réprimés
  • Pompiers : réprimés

Tous celles et ceux qui se battent pour leur dignité, leurs droits, pour de meilleurs conditions de vies subissent la violence d’État. La répression semble frapper tout le monde.

Vraiment tout le monde ? Non.

Dimanche 17 novembre, une manifestation du groupuscule néo-fasciste Génération Identitaire avait lieu en plein Paris. En terme numérique, c’est un flop monumental : à peine 300 participants alors que l’événement était préparé depuis des mois, avec des renforts venus de toute la France et des moyens financiers importants. Dans la micro-manifestation, uniquement des slogans racistes : «ici c’est Paris pas l’Algérie», «Kebab, Mosquée, on en a assez !», etc…

Malgré ces propos haineux et la présence d’individus connus pour leur violence, les autorités ont choisi d’autoriser et de protéger ce rassemblement ultra-minoritaire. Le contraste avec la manifestation des Gilets Jaunes la veille, interdite au dernier moment par la préfecture, nassée et écrasée sous les grenades, et saisissant.

Les autorités répriment les luttes sociales et laissent l’extrême droite hurler dans les rues.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Que le gouvernement Macron protège l’extrême droite alors qu’il bâillonne toutes les contestations. Que tout est fait pour alimenter le racisme et la division pendant que le pouvoir en place détruit les droits sociaux et les libertés. Que l’extrême droite, malgré son omniprésence médiatique, est extrêmement minoritaire dans la rue.

Ces groupuscules bénéficient d’une publicité gigantesque sur tous les plateaux télés alors qu’ils représentent très peu de monde. En comparaison, la grande marche contre le racisme et l’islamophobie avait réuni des dizaines de milliers de manifestants une semaine plus tôt. Et elle avait subi une campagne de diffamation énorme… de la part des bandes de chroniqueurs proches de l’extrême droite qui squattent les médias.

En France, on gaze les Gilets Jaunes, on stigmatise les musulmans, on frappe celles et ceux qui veulent plus de démocratie, on attaque les profs, les pompiers et les hospitaliers mais on laisse des fascistes vociférer leur haine en toute liberté.

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