Dimanche 1er décembre, c’était la «Journée mondiale de lutte contre le SIDA et le VIH». Le groupuscule «La Manif pour Tous», qui s’oppose à l’égalité des droits, et en particulier aux droits des personnes homosexuelles, n’a rien trouvé de mieux que de choisir cette date pour manifester à Nantes.

Au sein de cette «Manif Pour Tous», des individus ouvertement néo-nazis ont attaqué des militants et militantes pour l’égalité des droits devant la préfecture. Une femme a notamment été frappée au visage. Une autre agressée ultérieurement par des individus cagoulés, gantés, et arborant pour certains la symbolique SS.
Un militant témoin de l’attaque raconte :
«La manif pour tous, non violente, vraiment ? […] Un homme s’est avancé hors du cortège devant la préfecture et a asséné un coup de poing au visage d’une des lanceur.euse.s de capotes, elle a été prise en charge et évacuée par les pompiers quelques minutes après. Une fois les manifs terminées, un groupe du contingent LMPT a pris la direction de Talensac, exclusivement masculin, blanc, masqué. […] une mère revient en courant, se dirigeant vers la dernière voiture de police restée devant la préfecture « ils sont sur Talensac, ils viennent d’agresser une fille, ils redescendent ».
[…]
Le 1er décembre, la haine n’a pas sa place, pas plus que le 8 mars, le 17 mai ou tout autre jour, et à chaque fois que la haine sortira de son trou, nous serons là. Il serait temps […] d’interdire ces rassemblements haineux, violents psychologiquement et physiquement. La haine n’est pas une opinion, LMPT n’a pas sa place dans nos rues, dans nos vies.»
Photo : Estelle Ruiz
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