Ce jeudi 12 décembre, la journée de grève générale avait pour ambition de s’articuler en deux temps. Un meeting suivi d’une marche sur le périphérique le matin, à l’appel des syndicats. Une manifestation dans le centre-ville appelée par l’Assemblée de lutte, qui devait être rejointe par certains syndicalistes, l’après-midi.
Si l’initiative de la matinée a été une réussite, avec plusieurs milliers de participants, et l‘envahissement inattendu du centre commercial Atlantis, la manifestation suivante aura été plus mitigée. À 15h, Place Bretagne, environ 300 personnes se sont élancées dans les rues. En terme de composition, essentiellement des jeunes et des Gilets Jaunes, alors que le blocage matinal était très majoritairement constitué de salariés syndiqués. Deux mondes qui pour l’instant peinent à se rencontrer.
Le petit cortège n’a pu que tourner en rond. Il était très fortement encadré : une compagnie de gendarmes, une autre de CRS, un gros escadron de BAC et des Compagnies d’Intervention. Bref, il y avait plus de forces de l’ordre que de manifestants.
C’est donc avec un sentiment d’impuissance et dans un centre-ville totalement verrouillé que les manifestants ont marché. En revanche, le blocage du cœur de Nantes par la police aura été une franche réussite.
Mais ne nous décourageons pas : les initiatives continuent presque tous les jours, et la journée du 17 décembre s’annonce particulièrement massive. À suivre !
Des AG ont lieu tous les jours à 19h au nouveau QG des luttes : 4 rue de la prairie aux Ducs, arrêt République.
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.
Faites un don à Contre Attaque, chaque euro compte.