Gestion policière d’une crise sanitaire
Pour faire respecter le confinement, le gouvernement a déployé 100.000 forces de l’ordre sur le territoire, avec carte blanche.
Comme on pouvait malheureusement s’y attendre, c’est dans les quartiers les plus pauvres et contre des habitants non-blancs que la police se déchaîne. Des vidéos de violences gratuites commencent à circuler sur les réseaux sociaux. On voit en banlieue parisienne des agents percuter ou frapper des jeunes. À Barbès, c’est une jeune femme noire qui a subi un placage ventral.
Dans le même temps, dans les beaux quartiers parisiens, la foule a pu se promener tranquillement au soleil sans subir ni coups ni immobilisations.
Rappelons une évidence : le confinement est beaucoup plus dur lorsque l’on vit en famille nombreuse dans un petit appartement de banlieue qu’en couple dans une grande maison avec jardin.