Troisième nuit de révolte en banlieue contre l’impunité policière

Images : Taha Bouhafs, Charles Baudry, Amar Toualit, ACTA, vidéos Snapchat.

En réaction aux violences policières ayant eu lieu à Villeneuve-la-Garenne, une troisième nuit de colère a eu lieu hier, lundi 20 avril. Avant-hier déjà de nombreux affrontements avaient émaillé les banlieues parisienne et toulousaine.

Cette nuit, la révolte s’est étendue : à Lyon, Strasbourg où un commissariat a ainsi été pris pour cible, et dans bien d’autres villes.

En banlieue parisienne, Villeneuve-la-Garenne, Suresnes, Aulnay-sous-bois, Saint-Denis, Meudon, Nanterre, Clichy-sous-Bois, de nombreux feux d’artifice ont été tirés et des incidents sporadiques ont été constatés.

Beaucoup de vidéos circulent sur Snapchat et Twitter.

Le territoire est quadrillé par la police depuis le début du confinement. Dans les quartiers, la situation est particulièrement difficile, à cause de la promiscuité, de la précarité, des difficultés sociales.

La police s’y déchaîne encore d’avantage depuis le début de la pandémie : derrière l’état d’urgence sanitaire, une gestion coloniale des populations périphériques.

Plusieurs personnes ont été gravement blessées ou ont perdu la vie ces dernières semaines lors d’opérations de police.

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