La fin du monde approche ? Le capitalisme accélère !

Bananes ou kiwis épluchés et plastifiés. Riz ou œufs sous cellophane. Noix de coco «pré-cassée» et pommes «pré-découpées» en petits morceaux. Pommes de pain dans du plastique… Les historiens du futur étudieront ces biens de consommation présents dans les rayons des grandes surfaces avec étonnement, et se demanderont ce qui pouvait bien animer les Homo sapiens du début du XXIè siècle.

Des études scientifiques annoncent que d’ici 2050, il y aura plus de déchets plastique que de poissons dans les océans. Des résidus polluants sont retrouvés au sommet de l’Everest ou au fond des mers, ils y resteront des milliers d’années. D’autres recherches expliquent qu’on avale en moyenne 52.000 microparticules de plastique par an, soit 5 grammes par semaine. L’équivalent d’une carte de crédit.

Le capitalisme a absolument tout d’un suicide collectif. Y mettre un terme est une question de survie. Les générations qui vivent actuellement sur terre n’ont guère d’autres alternatives : se soulever ou foncer vers l’abîme. Comme disait le philosophe Walter Benjamin, la révolution constitue en réalité un «frein d’urgence» dans un monde qui court à sa perte.

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