Scandale policier : quand la BAC tire à balles réelles sur un conducteur “par erreur”


L’usage d’armes à feu explose ces dernières années dans la police


Le 30 avril 2019, des policiers en civil ont tiré à bout portant puis violenté des jeunes sans aucune raison dans leur voiture, puis les ont arrêté pour un délit qu’ils n’ont pas commis. Les agents, qui ont failli tuer ces jeunes sans raison, n’ont pas été suspendus ni sanctionnés. La préfecture a ensuite menti pour couvrir les policiers !

Mediapart publie les images et témoignages des 6 victimes. Le policier ayant tiré 2 fois sans sommation est couvert par la préfecture, qui affirme que la justice avait conclu à la légitime défense. Ce qui est faux.

Ce scandale fait suite à une explosion des tirs de la police à balles réelles ces dernières années. Depuis 2017, le cadre de la légitime défense a été très fortement «élargi» à la demande des syndicats policiers d’extrême droite, ouvrant la voie à un usage décuplé des tirs mortels, en plus d’un usage immodéré des tirs dits «non létaux».

Le 3 juillet 2018 à Nantes, le jeune Aboubakar était abattu au volant de sa voiture par un CRS. Le policier tueur avait déclaré avoir appuyé “par erreur” sur la détente. Il a depuis été réintégré.


Vidéo intégrale et enquête disponibles ici

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