La précarité étudiante, et plus généralement celle de tous les jeunes, explose. Les dépressions et les suicides se multiplient. Les universités sont devenues des déserts sociaux, la jeunesse ne peut plus se projeter ni avoir de vie sociale. La situation économique et sanitaire de cette génération est catastrophique.
Quelles sont les réponses du gouvernement ? Un plan d’urgence pour les étudiant-e-s ? Un encadrement des loyers ? Donner de quoi vivre aux plus précaires ? Libérer la vie sociale ? Rien de tout cela. Pour le gouvernement, la priorité est de lancer des «enquêtes» sur «l’islamo-gauchisme» dans les universités. Oui, le gouvernement Macron veut épurer idéologiquement les facs, comme dans les années 1930. Rappelons que «l’islamo-gauchisme» est un concept créé par l’extrême droite, sans aucun fondement, calqué sur l’expression «judéo-bolchévique» des années d’entre-deux guerres. Le néo-fascisme est au pouvoir, et il est en guerre contre la jeunesse, les musulman-e-s et tous les déviant-e-s.
L’infime minorité qui détient le pouvoir se radicalise. Les séparatistes, les complotistes, les dangereux sont les élites au pouvoir. Des propos comme ceux tenus actuellement par les ministres de Macron auraient provoqué un scandale mondial dans la bouche d’un Trump ou d’un Bolsonaro. Macron, c’est l’extrême droite, mais sans les contre-pouvoirs.
Ce sera eux ou nous, tôt ou tard.
