Darmanin attaque la moindre mise en cause de l’ordre policier


L’extrême droite est au pouvoir


Mercredi dernier, des milliers de policiers d’extrême droite manifestaient devant l’Assemblée Nationale pour réclamer des mesures dignes de dictatures fascistes. Un représentant des forces de l’ordre hurlait que le problème de la police «c’est la justice», un autre appelait à «faire céder les digues de la Constitution». Le reste des discours demandait à supprimer la séparation des pouvoirs et à en finir avec l’État de droit. Une authentique démonstration de force putschiste.

Audrey Pulvar, ancienne présentatrice télé et candidate aux prochaines élections a timidement a qualifié de «glaçante» cette manifestation policière néo-fasciste. En s’excusant presque, et en rappelant qu’elle «soutien la police». Une position vaguement centriste démocrate. Une déclaration minimale d’opposition à un Régime autoritaire.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait immédiatement qu’il «portait plainte au nom du ministère» contre la candidate. Une posture timidement démocrate est donc attaquée en justice par un ministre de l’intérieur. L’extrême droite est au pouvoir. Entendons-nous bien, la plainte n’a absolument aucune chance d’aboutir, c’est une pure opération de com’, une pure intimidation contre la moindre mise en cause des pleins pouvoirs policiers, pour faire plaisir aux syndicats d’extrême droite.

Pour rappel, Gérald Darmanin s’était rendu personnellement à la manifestation policière, un événement inédit dans la 5ème République. Et il avait quand même été hué, menacé et chassé de la manifestation par ses propres policiers ! L’épisode était passé inaperçu dans les médias, totalement inféodés au gouvernement. Non seulement le pouvoir est d’extrême droite, mais il est aussi terrifié et pris en otage par sa propre milice.

Matins bruns.

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