D’un côté, le truand : Éric Dupond-Moretti, l’avocat véreux
300.000 euros c’est la coquette somme qu’a oublié de déclarer l’actuel ministre de la justice Éric Dupond-Moretti sur sa fiche d’imposition 2019. L’équivalent de 20 années payées au Smic non-déclarées. Tandis que l’État français traque les petits fraudeurs et sanctionne les populations les plus précarisées pour une mauvaise déclaration au pôle-emploi ou aux allocations familiales, cet «oubli» fait mauvais genre.
Peut-être que Monsieur Moretti souffre de phobie administrative comme un certain Thévenoud ? Reste-t-il un seul ministre du gouvernement qui ne soit pas l’objet de poursuites ? Le ministre de la justice s’est aussi désisté de sa plainte dans le cadre de l’affaire des écoutes de Sarkozy. Une odeur lancinante de conflit d’intérêt.
De l’autre, la brute : le virus Manuels Valls
Cet individu est comme le Covid : à chaque fois qu’on pense s’en être débarrassé, il réapparaît sous une autre forme. L’ancien ministre socialiste passé à l’extrême droite décroche un job à BFMTV et RMC. Le ministre du LBD, du 49.3 et de l’islamophobie d’État, détesté partout où il passe.
Après avoir tout raté toute sa vie, ce petit arriviste qui a tantôt navigué du PS au macronisme, du libéralisme au Franquisme espagnol, se dégote un poste doré où il pourra vomir ses idées réactionnaires. Il sera payé pour raconter ce qui lui passe par la tête sur des sujets qu’ils ne maîtrise pas dans la matinale d’Apolline de Malherbe et fera face à Alain Duhamel pour concurrencer directement Cnews. Un spectacle peu reluisant et nauséabond de plus dans ce concours à la bêtise permanente entre les chaînes d’infos en continu.