Sur un mur de la préfecture, devant le château, ou dans les rues de l’hyper-centre : de nombreux tags en hommage à Steve et réclamant «justice» ont fleuri ces dernières nuits à Nantes. Visiblement, le recouvrement de la fresque contre les violences policières sur l’île de Nantes par une couche de peinture noire ne plaît pas à tout le monde…
Sans doute est-ce une façon de rappeler que, sans les milliers de nantaises et nantais qui ont peint, collé des affiches, manifesté, lutté, chanté et protesté sans relâche suite à la mort de Steve, l’affaire serait déjà enterrée par la justice. Peut-être aussi faut-il rappeler qu’au delà de Steve, 14 personnes sont tombées dans la Loire le soir de la fête de la musique 2019, et des dizaines d’autres ont été blessées par la police, dont certaines gravement.
Après la dramatique fête de la musique, des personnes ont même payé le combat contre les violences policières de leur liberté. Ne les oublions pas.
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