Macronisme et liberté de la presse


Marlène Schiappa prétend défendre la presse face à Éric Zemmour. C’est pourtant la police de Macron qui menace lourdement la liberté de la presse, en toute impunité.


Durant les 6 premiers mois du mouvement des Gilets Jaunes : au moins 54 journalistes ont été blessés, dont 12 sérieusement par les forces de l’ordre au cours de 120 incidents répertoriés par l’association Reporters Sans Frontières, qui parle d’un «bilan inédit». Plusieurs journalistes ont été visés délibérément par des LBD notamment.

Sur les 120 incidents enregistrés, 88 sont qualifiés par Reporters Sans Frontières de «majeurs» : matériel détruit, arrestations, journalistes avec la mention «presse» visés délibérément par un canon à eau…

Plusieurs dizaines d’autres violences policières sur des journalistes ont été recensés durant la mobilisation contre la Loi de sécurité globale. La France est classée au 34e rang mondial pour la liberté de la presse. Les principales violations des droits de la presse ont été recensées lors de manifestations.

Le macronisme est une forme de néofascisme qui dit en permanence le contraire de ce qu’il fait réellement. La déclaration de Marlène Schiappa en est encore un exemple. Le macronisme est en ce sens un poison mortel, bien aussi pernicieux que l’extrême droite classique.

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