Les sénateurs, surpayés et privilégiés, réclament la destruction des retraites


Un sénateur touche en moyenne 2000€ de pension à vie après 6 années de mandat


Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 novembre, les sénateurs ont voté en faveur d’un report de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. L’amendement a été adopté par 196 voix contre 134. Ce texte prévoit une série de mesures, dont le report progressif de l’âge d’ouverture des droits à la retraite.

La mesure a peu de chance de passer, puisque même Macron a estimé que «les conditions ne sont pas réunies» à quelques mois de l’élection présidentielle. Mais les sénateurs, par ce vote, veulent pousser le gouvernement à «accélérer» la casse du système de retraites. En clair, ils trouvent que Macron ne va pas assez loin, et pas assez vite en terme de violence sociale et veulent le faire savoir.

Pour rappel, les sénateurs sont payés 7.100 € bruts par mois, et bénéficient aussi d’argent de poche, une «indemnité représentative de frais de mandat», de 6.109,89€ par mois. Auxquels il faut ajouter des primes lorsqu’ils ont des responsabilités, et différents privilèges et cadeaux plus indécents les uns que les autres.

Plus ironique encore, les sénateurs bénéficient d’un régime de retraite spécial qui leur permet de toucher une pension moyenne de 3.856€. La pension moyenne des sénateurs est de 2.000€ nets par mois après un seul mandat de six ans. Oui, vous avez bien lu, 2.000€ pour le reste de leur vie, après 6 ans à rester assis au Sénat. La retraite de base des Français est, en moyenne, de 1.500 euros bruts pour quarante années de travail.


Chaque jour qui passe, on peut se demander jusqu’où la caste d’ultra-privilégiés de la République va se permettre de cracher au visage de la plèbe sans prendre une sévère correction en retour.


Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux