Le préfet de Nantes est sceptique sur la dissolution


Il a peur de la liberté de la presse


Rififi au sommet de l’État. Après le délire de Gérald Darmanin hier à l’Assemblée Nationale, certains hauts fonctionnaires sont pris d’un doute vertigineux : et si le gouvernement allait trop loin ?

Le Préfet de Nantes Didier Martin, pourtant responsable d’une répression brutale à Nantes, explique à Ouest-France qu’il est très sceptique sur la procédure de dissolution de Nantes Révoltée. Il a peur que le gouvernement se retrouve «confronté au respect de la loi sur la liberté de la presse». Admirez le sens de la formule : un fonctionnaire chargé de faire respecter la loi craint d’être «confronté» à la loi.

Si la procédure de dissolution est vraiment entamée, il va y avoir de quoi rire avec leur État de droit fictif et leur liberté d’expression à géométrie variable. Nos avocats sont sur le coup. C’est peut-être l’occasion de faire reculer ce gouvernement de managers autoritaires sur la questions des libertés : rejoignez-nous.

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