Propagande de guerre : et si on se passait d’élections ?


Une partie des élites médiatiques de ce pays appelle de ses vœux une dictature ouverte


La propagande de guerre médiatique tourne à plein régime

Alors que l’élection présidentielle 2022 aura lieu sans débat et sur fond de propagande de guerre intensive, les élites de ce pays veulent carrément se passer d’élections démocratiques. Quelques interventions ces derniers jours. Accrochez vous, ça décoiffe :


«La qualité des personnalités en lice ne justifie pas que l’on s’abaisse à discuter avec eux». Jean-François Eliaou, député LREM.

«Est-ce qu’on change de président dans un moment de telle tension ? Est-ce que cette élection, ce reste de campagne, ne vont pas être escamotées et remplacées par une forme de reconduction du président actuel au nom d’une stabilité nécessaire ? Est-ce qu’on doit faire l’impasse sur cette échéance 2022 en reportant à plus tard nos affrontements politiques démocratiques et en faisant preuve d’une sorte d’union nationale qui annulerait cette élection ?» Christophe Barbier, éditorialiste d’extrême-centre.

«En temps de guerre on ne change pas de chef. Tout le monde a peur, quand on a peur on ne change pas de chef.» Anne Nivat, journaliste guerrière.

«Après avoir protégé sur le Covid, il tentera de protéger pendant la guerre. Ça risque de priver les Français d’un débat démocratique parce qu’on aura peut-être tendance à enjamber la présidentielle […] Ce qui serait problématique mais au vu de ce qui se passe, ce serait un drame très secondaire.» Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste béate.

Débat inutile, culte du «chef de guerre» et même élections «secondaires» qui passent après la «nécessaire» union nationale. Donner les pleins pouvoirs, sans vote, à un chef par temps de guerre, c’est littéralement la définition historique de la dictature, telle qu’elle était définie dans l’Antiquité romaine. Une partie des élites médiatiques de ce pays appelle de ses vœux une dictature ouverte.

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