En France, un candidat qui propose ouvertement de déporter 1 million de personnes est sponsorisé par le média d’un milliardaire. La police et l’armée votent majoritairement pour l’extrême droite. Le gouvernement stigmatise les musulmans et applique une politique autoritaire. Et, sans surprise, les néo-nazis prolifèrent, s’arment, passent à l’acte.

Loïk Le Priol arrêté à la frontière ukrainienne
Le néo-nazi Loik Le Priol, en fuite suite à l’assassinat par balles du champion de rugby Aramburú a été arrêté la nuit dernière en Hongrie, juste à côté de l’Ukraine. «Il a été stoppé lors un contrôle avant la frontière» explique la presse. Il comptait manifestement rejoindre un bataillon d’extrême droite, et a bien failli réussir sa cavale. Loïk le Priol, créateur de la marque «babtou solide» a donc pris la fuite en abandonnant sa conjointe, qui avait été arrêtée pour complicité, après qu’il ait tiré 6 balles dans le dos d’un père de famille, qui s’était interposé lors d’une de ses agressions racistes. Par le passé, Loïk le Priol avait torturé un de ses camarades du GUD – Groupe Union Défense – et filmé ses actes. Ancien militaire des commandos marines, il avait «frappé et étranglé» une prostituée à Djibouti lors d’une de ses missions. Non seulement il n’avait pas été poursuivi, mais l’État français avait «réglé l’affaire» en versant 1700€ selon la presse. Oui, avec l’argent public. Loïk le Priol se vantait, du reste, d’avoir tué «plus d’un mec». Il a également combattu en tant que mercenaire au Haut-Karabagh tout récemment.
La nuit de l’assassinant, Loïk le Priol, qui était en principe interdit de séjourner à Paris par la justice, a exhibé une arme à feu et un brassard de police. Il était aussi accompagné d’un autre néo-nazi, Romain Bouvier, qui vient lui aussi d’être interpellé. Les deux étaient proches du Rassemblement National, et notamment de personnalités liées à Marine Le Pen. De quels réseaux a-t-il bénéficié pour sa cavale ? Comment a-t-il pu quitter le pays plusieurs jours ? Comment pouvait-il se promener armé en soirée en plein Paris ?
Le leader des « Zouaves » libéré
Le même jour, ce mercredi, nous apprenons la libération de Marc Caqueray-Valmenier. Ce néo-nazi vient d’être remis en liberté, malgré une condamnation à un an ferme pour des violences, le 20 janvier dernier, il y a deux mois. Alors que le groupe Génération Identitaire avait été dissout, une «marche» néofasciste était organisée par ce groupuscule à Paris. La Préfecture avait laissé faire. Caqueray, pourtant sous contrôle judiciaire, avait alors tabassé un passant.
L’individu, issu d’une lignée de l’aristocratie d’extrême droite est à la tête d’un groupe néo-nazi violent les «Zouaves Paris». Lors du meeting d’Eric Zemmour à Villepinte, il était en première ligne pour frapper les militants de SOS Racisme. Entre autres affaires, il a été poursuivi pour l’attaque d’un bar militant à Paris. Champion d’arts martiaux, il a lui aussi a combattu armé au Haut-Karabagh. L’individu connaît Loïk Priol, et a même fait de la publicité pour ses vêtements.
Un « white bloc » pour le meeting de Zemmour
Ce dimanche 27 mars, le candidat Pétainiste Eric Zemmour organise un grand meeting à Paris. Des groupes néo-nazis de toute la France appellent s’y rendre pour organiser un «White Bloc», un bloc suprémaciste et fasciste. Il veulent «chasser» dans Paris. L’impunité semble totale. La violence débridée par les discours.
Ces deux individus inquiétants ne sont que le symptôme d’une société en pleine fascisation. Ces gens sont armés. Leur idéologie est validée par le pouvoir. Des agressions d’extrême droite ont désormais lieu plusieurs fois par semaine. Ces nostalgiques du totalitarisme se préparent à la guerre civile et ne s’en cachent pas. Il se filment avec des armes à feu, multiplient les initiatives. Les autorités laissent faire, et concentrent leur répression sur les mouvement sociaux. Combien de nos compagnons Gilets Jaunes ou antifascistes emprisonnés pour des motifs dérisoires ? Et derrière Le Priol ou Cacqueray, combien de néo-nazis se préparent dans l’ombre ? La solution ne viendra pas de la police ou de la justice, organisons l’autodéfense.
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