«Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise»
Bertolt Brecht
Crise de régime, président détesté, police militarisée, opposition réprimée, appels au putsch militaire. Nous y sommes. Il n’est désormais plus exclu que le fascisme revienne au pouvoir en France. À la faveur de l’absence de majorité parlementaire, Macron envisage un gouvernement d’union nationale. Il a reçu les représentants des partis cette semaine.
Le secrétaire national du PCF a confirmé mardi que Macron projette la constitution d’un «gouvernement d’union nationale».
Mercredi soir, lors d’un discours, Macron appelait les autres partis à «dire en toute transparence jusqu’où ils ont prêts à aller».
Le même jour, Marine Le Pen assurait que le président de la République «avait évoqué lors de leur entretien de mardi l’hypothèse de constituer un gouvernement d’union nationale» avec le RN. Les représentants du PS et de LR ont affirmé que ce sujet n’avait pas été évoqué lors de leur échange. Cela veut-il dire que Macron vise une alliance prioritaire avec les fascistes ? L’hypothèse n’est pas exclue d’un régime hybride Macro-Lepéniste qui s’est déjà largement dessiné ces 5 dernières années.
Pour faire barrage au partage des richesses, pour mater le peuple, pour se maintenir au pouvoir, le bloc bourgeois avance désormais à visage découvert. Voilà où ont menés 20 ans de «vote utile» et de bons sentiments. Quelques semaines après avoir obtenu un nouveau mandat par le chantage au «barrage», Macron veut faire monter le RN au gouvernement.
Il parait que l’histoire ne se répète pas. Pourtant celle ci ressemble furieusement aux années 1930. Mais avec des moyens de contrôle, de répression et de surveillance infiniment plus puissants. Et seulement peu de contre-pouvoirs effectifs, qu’ils soient médiatiques, politiques ou syndicaux.