Coalition libérale-fasciste contre la hausse des salaires


«Nous voterons l’essentiel des mesures» du projet de loi porté par LREM. C’était la déclaration de Marine Le Pen, cheffe des députés d’extrême droite à l’Assemblée Nationale, avant l’examen de la loi dite «pouvoir d’achat».


À l'Assemblée, les députés réunis dans une coalition libérale-fasciste

La coalition libérale-fasciste est désormais parfaitement assumée. Mercredi 20 juillet, les groupes du RN, de LR et de LREM ont voté ensemble, à l’unissons, contre les droits des salariés et des précaires :

  • Contre la hausse des salaires et l’indexation des revenus sur l’inflation.
  • Contre le SMIC à 1500 euros.
  • Contre le gel des loyers alors que les dépenses pour se loger représentent une part ahurissante du budget des plus précaires.
  • LREM a aussi fait barrage contre une taxe sur les super-profits.

La loi «pouvoir d’achat» de Macron est une nouvelle loi contre les travailleurs et travailleuses. Le bloc bourgeois qui va de Macron aux néofascistes s’opposera jusqu’au bout au partage des richesses. Il protègera jusqu’au bout les intérêts des plus riches.

Celles et ceux qui prétendaient faire «barrage» à Macron en votant Le Pen sont des racistes et des alliés objectifs du grand patronat. Quant au prétendu «barrage» à Le Pen en votant Macron, c’est la plus grande escroquerie politique du début de siècle. Les masques n’ont plus rien à masquer, la guerre de classes oppose le camp des libéraux et des néofascistes, qui monopolise les médias dominants, à celui des dominés, des exploités, des réprimés, des humiliés, beaucoup plus nombreux mais réduit à l’impuissance par la répression, les divisions, l’inconscience de sa force. Cela n’aura qu’un temps.

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