La Loire est le plus long fleuve de France, et l’un des plus long d’Europe : elle s’écoule sur plus de 1000 kilomètres du Massif Central à l’Océan Atlantique. Cet été, la sécheresse est tellement extrême que ce grand fleuve est à des niveau extrêmement bas, voire quasiment à sec à plusieurs endroits.
À Gien, dans le Loiret, le fleuve n’a jamais été aussi bas, alors que deux barrages situés en amont viennent soutenir le débit en lâchant de l’eau en permanence. Mais les réserves ne sont pas illimitées. «Quelque part, on entre dans une zone inconnue au regard de la gestion des centrales nucléaires et des stations d’eau potable» estime le responsable du service barrages.
À Orléans, il est possible de traverser la Loire pied, le niveau d’eau arrive au maximum en-dessous des genoux.
À Ingrandes, en Maine et Loire, les paillotes installées au bord du fleuve sont désormais bien loin de l’eau.
À Ancenis, près de Nantes, de la terre sèche et aride borde un petit filet d’eau sous le pont.
Il n’a pas plu depuis presque deux mois. De nombreuses centrales nucléaires ont besoin de l’eau de la Loire pour être refroidies. Une faune et une flore abondantes vivent grâce au fleuve. La nature nous envoie des signaux d’alerte rouge. Saurons-nous l’écouter ?
Images : Estelle Ruiz, Aorte Albumineuse, La république du centre, Le Huffington post
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