À Saint-Nazaire, des maisons vides sont occupées depuis plus d’un an pour loger des personnes sans logement : il s’agit de Maisons d’Hébergement Solidaire.
Depuis le début de l’été ces lieux d’hébergement sont menacés. La justice a prononcé l’expulsion et la préfecture annonce l’usage de la force à la fin du mois d’août s’il reste des occupant-es. Le compte à rebours est lancé. Ces 4 derniers jours, l’artiste Vince, qui œuvre également au sein du collectif Black Lines, a réalisé une fresque sur la façade d’une des Maisons d’hébergement Solidaire.
Il s’agit d’un grand portrait de Christine Brisset, la «Madone des squats» ou «Fée des sans-logis», qui étai une militante pour le droit au logement au lendemain de la seconde guerre mondiale et qui se battait pour le droit de réquisition des logements vacants.
Le principe de réquisition des bâtiments vides est dans la loi, mais il n’est jamais utilisé. Quand ce pouvoir de réquisition dont seuls les maires et préfets sont dépositaires n’était pas utilisé – c’est-à-dire quasi systématiquement – elle n’a pas hésité à forcer les barrières pour permettre la mise à l’abri des plus démuni-es et des plus fragiles.
Quoiqu’il en soit, à Saint-Nazaire, les jours de ces lieux semblent comptés. Samedi 27 août les deux maisons situées boulevard de Jean-de-Neyman à Saint-Nazaire devront être vides d’habitant-es. Les treize occupant-es se retrouveront sans solution. Le collectif «urgence sociale» menacé d’expulsion organise un week-end de mobilisation les 27 et 28 Août.
Via : Collectif Urgence Sociale Saint-Nazaire Plus Jamais Sans Toi-t