Les aller-retours d’Emmanuel Macron au Qatar pour la Coupe du monde de football ont coûté environ 501.000 euros au contribuable, soit 31 ans de SMIC. Et ils ont généré 480 tonnes d’équivalent CO2, soit 53 ans d’empreinte carbone d’un français.
Le 13 décembre l’A330 présidentiel, un avion Airbus qui peut contenir jusqu’à 375 places siglé «République Française», a fait le déplacement de sa base d’Évreux pour se prépositionner à Orly, avant de décoller vers Doha le lendemain. C’était pour la demi-finale.
Le 16 décembre, pour la finale, l’avion présidentiel s’est prépositionné à Paris, pour un décollage le 17 décembre vers Doha. À chaque déplacement, l’Airbus est accompagné d’un Falcon 7X, un jet privé qui accompagne le trajet pour servir d’appareil de secours. Un avion de ligne et un jet pour un seul président et son équipe.
Plus de 500.000 euros et des milliers de litres de kérosène pour pouvoir montrer à l’écran, pendant les matchs, le visage de Macron en train de hurler après chaque action des Bleus. Ça fait cher le coup de com’, surtout en période de “sobriété”.
Car il s’agit bien de propagande. Selon le journaliste Nils Wilcke, “le président veut surfer sur l’effet Coupe du monde, confirme un ex-conseiller. Il n’avait pas pu en profiter en 2018 à cause de l’affaire Benalla”. Espérait-il une victoire pour faire passer sa réforme des retraites en janvier ? C’est raté.
On le savait, Macron porte la poisse.
