Finale du Mondial : violences d’État et censure sur les Champs-Élysées


La France est une zone de non droit. Des milices armées interdisent tout rassemblement, même les moments festifs. L’expression critique est censurée. Exemple à nouveau ce dimanche 18 décembre au soir.


Des supporters français et dans une moindre mesure argentins se réunissaient sur les Champs-Élysées à Paris pour la finale du mondial. Peu après le coup de sifflet final et la défaite de la France sur le fil du rasoir, des unités armées de police chargeaient déjà, sans aucune raison, les grappes de personnes. Des forces anti-émeutes hurlantes, menaçantes, donnant des coups de matraque et pourchassant la moindre liesse, le moindre regroupement. Double peine : la défaite sur le terrain et la violence d’État dans la rue.

Une supportrice argentine confie en direct à un journaliste qu’elle est choquée par la police française et l’impossibilité de faire la fête. Il faut dire qu’en Argentine, il est encore autorisé d’exprimer sa joie dans l’espace public et que le président argentin s’est contenté d’assister au match depuis Buenos Aires au lieu d’aller se mettre en scène grossièrement au Qatar. Un supporter interviewé par TF1 place “ni oubli, ni pardon” pour les gilets jaunes victimes de la répression de Macron, mais il est vite interrompu. À l’écran, juste avant, le président caressait la tête de Mbappe et s’invitait dans le vestiaire assommer les joueurs avec un discours de manager enfariné.

Censure et répression partout, le régime ne tient plus que comme cela. Même les moments de joie les plus anodins sont systématiquement gâchés par les autorités. Pourra-t-on continuer longtemps ainsi ? Une telle nocivité des élites, une telle peur de la population, une telle obsessions de tout contrôler donnent un sentiment de fin de régime. Reste à savoir si nous sommes à la veille d’une révolution ou du fascisme.


? : AB7 et CLPress

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