Quelques extraits de Peter Gelderloos sur la violence
“La liberté en tant que concept se range du côté de ceux qui luttent pour la leur, alors que la non-violence en tant que concept se range du côté des exécutants de la normalité et des dirigeants du statu quo.”
“Très simplement, pour changer un système basé sur la coercition et la violence, un mouvement doit constituer une menace, sans quoi il n’y parviendra jamais.”
“Prétendre que toutes les violences se valent est assez commode pour les privilégiés qui se disent anti-violence mais qui bénéficient de la violence d’État (et qui redoutent la violence révolutionnaire, parce qu’une véritable révolution menacerait leurs privilèges).”
“Dit simplement, la non-violence assure le monopole de la violence à l’État. Les États – les bureaucraties centrales qui protègent le capitalisme, perpétuent le patriarcat, la suprématie blanche, et organisent l’expansion impérialiste – survivent en s’arrogeant le rôle d’unique mandataire légitime de l’usage de la force sur le territoire. Toute lutte contre l’oppression passe par un conflit avec l’État. Les pacifistes font le jeu de l’État en étouffant toute opposition dans l’œuf.”
Peter Gelderloos, auteur de «Comment la non-violence protège l’État»