En Espagne : la guerre à la précarité
Face à l’inflation, le gouvernement espagnol vient d’annoncer la suppression de la TVA sur des denrées de première nécessité (le pain, le lait, le fromage, les fruits, les légumes, les céréales). La TVA, taxe sur les achats, est l’impôt le plus injuste, puisqu’il est au même niveau pour tout le monde, riches comme pauvres. C’est ce qu’on appelle un impôt régressif : l’État augmente les inégalités au lieu de redistribuer les richesses.
Une aide de 200€ pour les familles les plus modestes est aussi annoncée. Le gouvernement espagnol continue à bloquer l’augmentation des loyers et verse une aide aux agriculteurs et transporteurs sur le coût de l’essence. En juillet, le gouvernement espagnol avait aussi voté la gratuité du train pendant 4 mois sur les trajets inférieurs à 300 kilomètres, une baisse de 50% du prix des déplacements en métro, bus et tram et un chèque de 200 € pour les travailleurs précaires, indépendants et chômeurs.
En France : la guerre sociale
Ambiance diamétralement opposée dans la France de Macron. En pleine crise sociale, alors que la précarité explose et que des personnes meurent dans la rue et les couloirs des hôpitaux, le gouvernement fait passer ces mesures :
- Une baisse sans précédent des indemnités chômage
- Une casse sans précédent des retraites
- Une loi «anti-squat» qui permet de virer les personnes qui ne peuvent pas payer leur loyer
- 15 milliards d’euros pour la police
Mesures pour limiter la crise sociale d’un côté, mesures ultra-violentes qui vont l’aggraver considérablement de l’autre. Les médias des milliardaires, qui adorent comparer les pays européens pour aligner les droits sociaux à la baisse, ne feront pas cette comparaison. Car cela démontre, encore une fois, que la France est gouvernée par une clique de petits managers ultra-libéraux et de conseillers de Mc Kinsey, une clique qui se maintient au pouvoir grâce à une milice fasciste surarmée.