Nous avons donc un gouvernement minoritaire, élu grâce au chantage électoral, sans légitimité, qui passe en force une mesure très violente rejetée par l’écrasante majorité de la population, mais qui crie victoire.
Lundi, ce gouvernement n’a dû son salut qu’à 9 parasites n’ayant jamais travaillé, membres du parti Les Républicains qui a fait 5% aux dernières élections, qui ont voté contre la motion de censure par peur de perdre leur poste en cas de nouvelles élections.
Et pourtant :
- Emmanuel Macron exclut toute dissolution, remaniement ou référendum. Il jette même de l’huile sur le feu en déclarant que «la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus». Alors que les élections sont marquées par une abstention record, un rejet massif, et que les dernières personnes qui votent le font par barrage, il proclame que son élection lui octroie les pleins pouvoirs.
- Élisabeth Borne a osé, après le rejet de la motion de censure de justesse : «on a le droit d’employer le mot victoire». La première ministre présente donc l’échec de cette motion comme une validation de la réforme des retraites et du gouvernement.
- Le préfet de Paris, Laurent Nunez, ancien des services de renseignement : «il y a eu beaucoup de mesure et de proportion» dans les opération de maintien de l’ordre à Paris. Selon lui, «il y avait 1500 manifestants» lundi soir à Paris et 2000 policiers mobilisés. Il a même osé : «il n’y a pas d’interpellation injustifiée» alors que des centaines de personnes ont été raflées en trois nuits dans la capitale, dont deux adolescents autrichiens en voyage scolaire et de nombreux passants.
- Olivier Dussopt, qui a porté avec une arrogance extrême la casse des retraites annonce un «nouveau projet de loi sur le travail et l’emploi» avant l’été. Donc une nouvelle attaque des droits des travailleurs dès les prochaines semaines !
- Aurore Bergé, lors d’un discours au Parlement, a également évoqué une prochaine loi sur la sécurité et le terrorisme qui va encore attenter à nos libertés.
Même minoritaire, détestés, et face au plus grand mouvement social depuis des décennies, ils n’ont aucune limite et comptent aller toujours plus loin dans l’ignominie. Ces gens sont des forcenés qui ne cesseront leurs attaques permanentes que si on les arrête. Il y a urgence.