Le roi d’Angleterre ne viendra pas en France par peur de la révolte

Charles III, roi d'Angleterre, est un vieil homme riche et puissant : il a peur de venir en France en pleine révolte.

C’était la première grande visite diplomatique prévue par le nouveau roi d’Angleterre, Charles III, un mois après son couronnement. Le monarque devait arriver dimanche 26 mars à Paris et repartir le 29, après avoir visité différents lieux prestigieux de notre pays : Versailles, l’Élysée, l’Arc de triomphe et la ville de Bordeaux. La visite est annulée «en raison de la situation sociale dans le pays», vient d’annoncer un communiqué officiel de l’Élysée.

Il faut dire que cette visite très symbolique d’un parasite royal auprès du manager fou se rêvant en roi était déjà sérieusement compromise. En effet, le syndicat CGT des personnels du mobilier national, qui gère toutes les tapisseries, ornements et meubles anciens appartenant à l’État, est actuellement en grève pour les retraites. Il avait annoncé qu’il n’était pas question d’organiser la venue du roi d’Angleterre, ce qui aurait gêné le décorum de la visite.

Le roi devait venir à Bordeaux le 28 mars, se déplacer en tramway jusqu’au miroir d’eau, avant de passer par la porte de la mairie de la ville. Deux problèmes : d’abord les syndicats de la régie de transports de Bordeaux avaient annoncé leur intention de perturber la visite, et assuré que le roi ne prendrait pas le tram. Ensuite la fameuse porte a brûlé la nuit dernière. Pas de chance !

Un dîner fastueux prévu à Versailles avait déjà été annulé, probablement par crainte du symbole outrageusement scandaleux que ce repas pouvait provoquer en pleine révolte. C’était donc à l’Élysée que le banquet devait avoir lieu, mais «les cuisines sont en plein travaux» a-t-on fait savoir.

Enfin, le roi devait s’adresser au Sénat, une première pour un monarque britannique. Ce qui avait scandalisé même dans les rangs des sénateurs.

Jeudi soir, après une journée de grèves massives et d’émeutes dans toute la France, le ministère des affaires étrangères britanniques indiquait «avoir toute confiance» en la France pour assurer la sécurité de Charles III et donner «un aperçu positif de la France» lors de la visite. En terme diplomatique, il faut comprendre que le ministère s’inquiétait très fortement et doutait des capacités à assurer la sécurité du roi. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, s’était dit «très serein» sur BFMTV.

Ce vendredi, la visite est donc annulée.

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