Des nouvelles d’un régime en chute libre

Le régime tremble face aux casserolades qui défendent les retraites.

Les autorités ont peur des casseroles

Ce soir, devant les mairies et les préfectures, des dizaines de rassemblements bruyants auront lieu au moment du discours de Macron. Des «casserolades», pour couvrir l’allocution insupportable du tyran et défendre les retraites.

Mais même les ustensiles de cuisines sont considérés comme trop dangereux : à Marseille, la préfecture a pris un arrêté d’interdiction de tous les rassemblements à 20h, et menace d’amende celles et ceux qui sortiront avec leurs casseroles.

La préfecture de Dijon lui a emboîté le pas : tout rassemblement «non déclaré est interdit», le préfet évoque «les troubles récurrents à l’ordre public».

À Nantes, le préfet a pris des arrêtés interdisant le transport «d’armes par destination» – les casseroles ? – à partir d’aujourd’hui jusqu’à mercredi.

Macron seul avec les patrons

Il avait proposé aux syndicats de les recevoir pour «échanger dans un esprit de concorde» après avoir imposé la réforme des retraites sans vote, envoyé la police massacrer les cortèges, et après les avoir humilié méthodiquement pendant trois mois. Tous les syndicats ont refusé l’invitation. Macron recevra donc mardi à 11 heures le Medef et la CPME, deux organisations patronales. Un monologue.

«Il faut passer à autre chose»

C’est ce que répètent sur tous les tons les ministres du clan Macron. Mauvaise nouvelle pour eux, ce n’est que le début. Selon un sondage ce lundi, plus de trois Français sur quatre estiment la démocratie «en mauvaise santé», à cause d’un président jugé «autoritaire» et des élus «déconnectés ».

Par ailleurs, malgré la stratégie du pourrissement, 64% des Français-es veulent que la mobilisation continue. La décision du Conseil Constitutionnel et la promulgation de cette loi dans les heures qui ont suivi n’ont pas eu raison de la colère générale. Encore plus intéressant, 45% des sondé-es sont pour «durcir le mouvement». Cela fait des dizaines de millions de personnes… Rejoignez-nous !


En tout cas, les directions syndicales n’ont aucune raison de lâcher le mouvement maintenant. Préparons le blocage total du pays.


AIDEZ CONTRE ATTAQUE

Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.

Faites un don à Contre Attaque, chaque euro compte.