Il y a un an exactement, le 24 avril 2022, Macron était réélu après un hold-up électoral. Le président candidat n’a pas fait campagne, n’a participé à aucun débat, n’a donné aucun grand meeting. Ses tracts étaient vides, des phrases creuses. Il s’est contenté d’attendre. Attendre que les médias des milliardaires à sa botte fassent campagne pour lui. Attendre que des retraités bourgeois lui ouvrent les portes de la finale. Attendre que Le Pen accède au second tour, aidée par la gauche la plus bête du monde. Attendre, enfin, que le vote «barrage» fasse son travail, pour la 3ème fois en 20 ans dans ce pays.
Le soir même, un policier mitraillait avec un fusil d’assaut deux conducteurs en face de la préfecture de Paris. Deux hommes abattus par des tirs dans le dos. Les premiers morts d’une longue liste de violences policières de ce début de quinquennat. Depuis, Macron n’a pas obtenu de majorité à l’Assemblée, il a dégainé 10 fois le 49-3, a imposé une batterie de mesure liberticides et anti-sociales et racistes, a réprimé les luttes écologistes, a multiplié les clins d’œil à l’extrême droite. Il a laissé mourir des milliers de personnes durant la canicule, continué la mise à sac des hôpitaux, baissé les allocations chômage, menacé les associations de défense des droits fondamentaux et, évidemment, lancé la bataille des retraites… Il a intensifié la guerre sociale sur tous les plans.
Ce lundi, c’est l’occasion de fêter ce premier anniversaire par une «casserolade» géante devant les mairies et les préfectures. À Nantes, ce sera à 20h devant la préfecture. En espérant que cet anniversaire soit le dernier du règne de Macron.