Au 8è jour du Festival de Cannes, des syndicalistes de l’énergie ont coupé le courant et l’arrivée de gaz sur la Croisette. Résultat : les hôtels de luxe et restaurants du centre-ville se sont retrouvés sans gaz ni électricité en plein service du midi avec, on l’imagine, un gros impact pour le petit monde doré qui se retrouve à l’occasion du festival du cinéma.
La coupure a touché «le palais du Festival de Cannes, les hôtels et restaurants de la Croisette, le commissariat de Cannes, la ville de Saint-Tropez, les usines Coca-Cola et Orangina du Var et le circuit du Castellet, son hôtellerie de luxe et son aérodrome privé» explique la CGT Énergie. Le gaz n’était toujours pas revenu dans l’après-midi dans les restaurants, rapporte la presse.
La coupure s’est faite alors qu’une manifestation appelée par la CGT avait lieu devant la gare de Cannes, malgré une ville totalement quadrillée par la police.
Plus tôt dans la matinée, la direction d’Enedis avait empêché une première tentative de coupure de courant à la centrale de Cannes-La Bocca, qui alimente une grande partie de la ville de Cannes.
Trois personnes auraient été interpellées «en flagrant délit» selon la police. Nous leur adressons tout notre soutien. Ces actions ciblées et réjouissantes menées par la CGT Énergie se sont multipliées ces derniers mois. Que vivent les «mises en sobriété énergétiques» pour les riches et les puissants.