Au Canada, 210 feux dont 82 hors de contrôle ont ravagé les forêt de l’est. En proie à une vague de chaleur extrême, la Nouvelle-Écosse inquiète tout particulièrement. On comptabilise pour l’instant 200 habitations détruites par le feu, 20.000 personnes ont dû être évacuées. Et les dégâts ne sont pas terminés, de nombreux feux n’étant toujours pas maîtrisés.
En 2023, ce sont déjà 2,7 millions d’hectares qui sont partis en fumée, «soit huit fois plus que la moyenne des 30 dernières années» assure France 24. C’est une étendue incommensurable : pour donner un ordre d’idée, c’est 300 fois la superficie de Paris ! C’est 5 fois la taille de la Loire-Atlantique, entièrement brûlée en quelques mois, ou encore l’équivalent de la surface de la Bretagne ! Des feux sans précédent qui ne sont rien d’autre que «les effets du changement climatique» constate le ministre des ressources naturelles canadien.
De l’autre coté du globe, des pluies torrentielles ravagent le Japon. Ce samedi 3 juin, on recense déjà un mort, deux disparus et une trentaine de blessés. Des milliers d’habitant-es sont appelé-es à évacuer «face aux risques de glissements de terrain, d’inondations et de rivières en crue provoqués par la tempête tropicale Mawar, auparavant classée comme typhon». L’électricité a été coupée pour plusieurs milliers de personnes, les trains à grande vitesse ont dû être suspendus…
En 2021 déjà, 27 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain déclenché par de fortes pluies. En 2018, le bilan était encore plus dramatique face à des inondations extrêmement violentes qui avaient coûté la vie à 199 personnes.
Là encore, sans surprise (à part peut être celle de notre chef d’État), le réchauffement climatique en est la cause. En effet, celui-ci «intensifie le risque de pluies violentes». Les effets du réchauffement climatique ne se font pas attendre après des décennies de mépris des scientifiques qui alertent dans le vide nos représentants.
Et c’est un réchauffement d’au moins 4°C en moyenne sur le globe auquel les chercheur-ses s’attendent ces prochaines décennies. Une catastrophe mondiale, sans retour possible… Tout notre écosystème va changer. Montée du niveau de la mer, pénuries d’eau, famines, déserts gigantesques… Le capitalisme mortifère ravage tout, y compris notre propre terre.
Il est urgent que les industriels, les multinationales et autres politiques ignorants le comprennent : l’argent ne se mange pas.
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