Grenade GM2L : tentative d’homicide en Maurienne


Ces images ne tourneront pas en boucle sur les chaînes en continu, contrairement aux champs industriels envahis la semaine dernière près de Nantes.


Samedi 17 juin, lors de la manifestation contre le projet de ligne Lyon-Turin qui va percer la montagne, les gendarmes ont de nouveau tiré de très nombreuses grenades contre la mobilisation écologiste.

50 personnes ont été blessées, dont 6 hospitalisées. Des grenades de désencerclement ont été abondamment lancées dans la foule. Mais aussi des tirs de grenade explosive GM2L, celles qui arrachent des mains et peuvent tuer, classées comme «armes de guerre».

Une de ces grenades mortelles, tirées au lanceur par les gendarmes depuis un pont surélevé, a explosé à hauteur de tête, juste devant une personne qui prenait des photos. Par miracle, elles portait un casque, un masque à gaz et des bouchons d’oreille.

Malgré cela, des éclats de la grenade ont traversé le masque, pourtant robuste, lui ont causé des plaies délabrantes au visage et ont détruit son appareil photo. Une telle explosion si proche de sa tête aurait pu la défigurer voir la tuer si elle n’était pas si bien protégée.

Une autre personne a eu le pied gravement abîmé par une explosion.

Sur ces images, c’est une tentative d’homicide. Une de plus sur le compte du gouvernement français et de ses forces armées. Pour imposer des projets inutiles et destructeurs.

En manifestation, protégez vous des armes de la police.


Images : Les soulèvements de la terre

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