Dimanche 18 juin, Macron annonce l’entrée de Missak Manouchian et sa compagne Mélinée, résistants antifascistes et communistes étrangers, au Panthéon.
Littéralement deux jours après, le 20 juin, Macron reçoit la néofasciste italienne Giorgia Meloni à l’Élysée pour parler de l’immigration. Autrement dit, il souhaite synchroniser les politiques d’expulsions entre les deux pays. Le Figaro précise que sur ce sujet, le gouvernement français et l’extrême droite italienne ne sont pas «si éloignés». Il faut dire que le ministre de l’Intérieur Darmanin est lui-même d’extrême droite.
Le «en même temps» Macroniste c’est ça. Glorifier la résistance antifasciste le dimanche et inviter des fascistes le mardi. Appeler au «vote barrage» et réhabiliter Pétain. Et tout cela en criminalisant l’antifascisme d’aujourd’hui et en dissolvant un mouvement écologiste.
C’est la perversion totale, la destruction du sens même des mots, la confusion générale.
Quand plus rien n’a de sens, que tous les repères sont brouillés, que plus personne ne croit en rien, alors la porte vers l’obscurité autoritaire est grande ouverte. C’est à cela que sert le « en même temps » macroniste.