Samedi 8 juillet, jour de commémoration de la mort d’Adama Traoré à Paris, les nervis du gouvernement ont arrêté, écrasé sous leur poids et frappé Yssoufou, le frère du défunt, devant les caméras.
Comme toujours, les policiers ont inventé des faits de violence pour justifier leur propre agression. Yssoufou est sorti sans poursuites mais sérieusement blessé après un passage à l’hôpital. Voici le communiqué diffusé par le collectif :
«Yssoufou Traore a été interpellé hier lors de la marche réclamant la justice dans l’affaire du décès de son frère Adama Traore.
Yssoufou Traore a été victime de violences commises par des policiers de la BRAV-M qui semblent disproportionnés et illégitimes, il a notamment subi un plaquage ventral. Il a immédiatement été conduit à l’hôpital et sa garde à vue a été levée cette nuit alors qu’il était toujours hospitalisé.
Les lésions suivantes ont été constatés par les médecins : une fracture du nez, un traumatisme crânien avec contusion oculaire, des contusions thoraciques, abdominales et lombaires révélatrices de la violence du plaquage ventral subi.
Une plainte sera déposée aujourd’hui pour dénoncer ces violences graves.
Lors de l’interpellation d’Yssoufou Traore, une femme a également été victime de violences par les policiers de la BRAV-M qui semblent disproportionnés et illégitimes.
Elle a été violemment poussée au sol contre un trottoir, les médecins ont constaté des contusions à l’épaule et aux avant bras. Ces violences seront également dénoncées ce jour au parquet de Paris.»
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