Le chef de la police française, à la tête de 150.000 agents, n’a pas UN MOT pour Hedi, laissé pour mort par la BAC de Marseille après s’être fait fracasser la tête. Ce qui «l’empêche de dormir», ce sont les poursuites contre l’un des responsables.
Il déclare ce dimanche : «avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des erreurs graves». Le directeur de la police dit même «comprendre l’émotion et la colère» des policiers factieux, et appelle à «prendre en considération les difficultés de l’exercice du métier et le contexte général dans lequel les policiers sont amenés à agir».
Frédéric Veaux est un proche de Sarkozy, marié à Véronique Malbec, nommée par Macron au Conseil Constitutionnel. Tous les postes clé de la République ont été confisqués par la même mafia.
Le message du directeur de la police a été retweeté par le compte officiel «Porte-parole de la police nationale». Une heure après, le Préfet de Paris Laurent Nunez écrivait à son tour : «Je partage les propos du DGPN. Fier d’avoir été préfet de Police des Bouches-du-Rhône.»
C’est donc une opération concertée. Les numéros 1 et 2 de la police française valident la sédition policière en cours. C’est un coup d’État symbolique qui viole ouvertement la séparation des pouvoirs, intimide la justice et appelle, de fait, à des mesures dictatoriales, instaurant officiellement la police comme étant un corps autonome et hors du droit.
Soit Macron et Darmanin sont au courant et valident, et c’est un bond vers un État policier et une dictature. Soit ils sont dépassés par les fascistes qu’ils dirigent et se taisent car ils sont terrorisés. Dans les deux cas c’est d’une gravité sans nom.
En quelques semaines, nous avons subi coup sur coup le 49-3, la répression sanglante du mouvement pour les retraites, Sainte-Soline, l’antiterrorisme contre le mouvement écolo, la dissolution des Soulèvements de la Terre. Puis l’exécution de Nahel suivie d’une répression militarisée des banlieue, avec un mort, plusieurs comas et des mutilations. Et maintenant ça.
La constitution immédiate d’un front large, antifasciste, puissant, à même de stopper l’engrenage infernal est une urgence absolue.
3 réflexions au sujet de « Alerte rouge »
“Le fascisme devrait être appelé corporatisme, car il est la fusion entre l’Entreprise et l’Etat.” Giovanni Gentile, figure pensante du fascisme, mort accidentellement par balle en 1946.
C’est à dire la forme du capitalisme au 20e siècle. Les changements structurels ont été fait entre 1910 et 1945, donc nous y sommes tous nés et/ou nous y avons tous vécu, même si le programme du CNR et les années De Gaulle ont ralenti le processus. Le dernier clou a été planté en 1973.
Qu’est-ce qu’un coup d’état fasciste va changer?
Les commentaires sont fermés.