«Nous ne vivons plus dans une époque mais dans un délai. C’est aujourd’hui que ces termes « fin du monde », « apocalypse » prennent un sens sérieux et non métaphysique».
«C’est en tant que morts en sursis que nous existons désormais. Et c’est vraiment la première fois».

Ce sont les considérations du philosophe Günther Anders sur l’humanité contemporaine, et en particulier la menace d’autodestruction intégrale que fait planer le nucléaire. Ces analyses s’appliquent aussi au désastre écologique en cours, et la succession rapprochée de phénomènes météorologiques extrêmes. Notre époque propose deux alternatives : la révolution ou le suicide collectif.
Image : une plage grecque, été 2023
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