Quand la police s’arrête, l’insécurité baisse

Portrait de Darmanin à côté de son tweet victorieux

Quand la SNCF fait grève, il n’y a pas de trains et le pays est paralysé.

Quand les enseignants font grève, il n’y a pas de cours.

Si le personnel hospitalier se mettait en arrêt, il y aurait des morts.

Quand les éboueurs s’arrêtent, les rues regorgent de déchets.

Quand les ouvriers font grève dans une usine, la production s’arrête.

Et quand des milliers de policiers se mettent en arrêt maladie pour soutenir leurs collègues criminels en juillet et ferment des commissariats ? L’insécurité baisse. C’est Darmanin lui même qui l’annonce fièrement sur Twitter.

En France, il y a eu 26 morts en 2019 lors d’interventions de police et 52 en 2021. En 2022, 39 décès recensés dont 16 tués rien que pour des refus d’obtempérer. Et des centaines de blessé-es, de mutilé-es, de traumatisé-es…

Moins de police, c’est moins de morts et de mutilations, moins de terreur, plus de libertés… La seule chose que protège cette profession, c’est le gouvernement et les ultra-riches.

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