À Madrid dans la nuit du 3 au 4 septembre, un véritable déluge s’est abattu avec une telle intensité et une telle vitesse que le métro de la capitale espagnole s’est retrouvé inondé. Les madrilènes ont été appelés à ne pas sortir de chez eux. Ce matin, dans de nombreuses rues, le déferlement d’eau a laissé place à des scènes de boue et de désolation.
Dans le reste du pays, des autoroutes et des transports ferroviaires ont été interrompus. Et cet événement soudain intervient dans un pays globalement touché par de graves sécheresses, avec tout le sud de l’Espagne en voie de désertification.
Au même moment que ces pluies intenses en Espagne, une canicule frappe la France et des incendies historiques dévorent la Grèce. Autant de phénomènes extrêmes et parfois contradictoires dans la même unité de lieu et de temps.
Précisons enfin que les épisodes d’averses hors norme comme celui-ci ne sont pas la solution à la sécheresse et ne remplacent pas les précipitations régulières et normales. Sur un sol aride, une pluie intense ne pénètre pas dans la terre : elle ruisselle, provoque des inondations, détruit ou emporte les sols plutôt que de les hydrater.
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