Trois jeunes Palestiniens, Hisham Awartani, Tahseen Ali et Kenan Abdulhamid, originaires de Ramallah, en Cisjordanie, résident aux États-Unis dans le cadre de leurs études universitaires.
Dimanche 26 novembre, à Burlington dans l’État du Vermont, les trois hommes ont été visés par des tirs en pleine rue alors qu’ils se rendaient à un dîner familial pour la fête de Thanksgiving. Ils portaient des Keffieh, le foulard traditionnel palestinien.
La police locale déclare qu’un «homme blanc avec une arme de poing» s’est approché des trois étudiants alors qu’ils traversaient le centre-ville et, «sans parler», a tiré sur les trois hommes avant de s’enfuir. Les victimes sont très gravement touchées. «Hisham a une balle logée dans la colonne vertébrale. Nous ne connaissons pas encore l’ampleur totale des dégâts. Nous ne savons pas à quel point cela sera grave ni ce que cela entraînera. Un autre des hommes a subi des lésions au poumon et le troisième a été moins gravement blessé» explique un proche d’une victime dans le Washington Post.
La police du Vermont enquête sur la possibilité d’un crime «motivé par la haine». Le Comité américano-arabe contre la discrimination (ADC), un groupe de défense des droits civiques, a déclaré que les étudiants avaient été ciblés parce qu’ils étaient Palestiniens. Dans un communiqué, le maire de Burlington déclare que l’hypothèse d’un crime haineux est privilégiée.
Le 14 octobre, un homme de l’Illinois a poignardé à mort un enfant de 6 ans d’origine palestinienne et gravement blessé sa mère dans leur appartement. Un crime dirigé contre la communauté palestinienne.
Les violences racistes explosent dans le contexte de guerre en Palestine et de soutien inconditionnel du gouvernement États-unien à l’armée Israélienne. Dans ce pays surarmé, les attentats racistes et homophobes sont en constante augmentation depuis l’élection de Trump.
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