Guerre sociale, soutien inconditionnel au génocide israélien, profits qui explosent plus vite encore que les prix, Jeux Olympiques de la surveillance généralisée… Le gouvernement macroniste est allé tellement loin dans la connerie ces dernières semaines que l’équipe du Gorafi a été récompensée du prix Pulitzer pour ses travaux journalistiques d’une pertinence rare.
Feignant la satire, les rédacteurs ont en réalité su capturer l’essence même du macronisme, le renversement permanent des idées et la montée du fascisme déguisé sous des airs de modernité. L’article le plus emblématique à ce sujet : celui sur la panthéonisation de Missak Manouchian par l’extrême droite. Un véritable crachat au visage de la Résistance qui aurait pu passer pour un grossier poisson d’avril.
La prestigieuse récompense a été remise à l’équipe du Gorafi des mains de Guillaume Meurice, célèbre journaliste d’investigation spécialisé dans les micro-trottoirs en zone de guerre. Il leur aurait confié que “les trottoirs du XVIème, même moi je ne peux plus y aller, c’est devenu une zone de non-droit où règne le séparatisme le plus absolu. Votre interview de Ratatouille, pendant la grève des éboueurs contre la casse des retraites, était sûrement la plus courageuse qu’il m’ait été donnée de lire depuis la chronique d’adieu à France Inter de Pierre-Emmanuel Barré”.
Les journalistes du Gorafi ont ensuite dédié leur prix aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, les seules qui aient encore un peu d’estime pour Emmanuel Macron car elles pensent vivre dans un État de droit. “Soutenez la recherche, faites un don pour les aider” ont-ils conclu avant de repartir en trottinette électrique jusqu’à leur pays d’accueil, la Belgique, qui leur offre une fiscalité avantageuse.
