Inutile de récapituler la liste des horreurs proférées par Donald Trump pendant sa campagne. Dès les primaires républicaines, il avait annoncé qu’en cas de victoire, il sera «dictateur le premier jour».

Il avait annoncé son souhait de «supprimer» des pans entiers de la Constitution américaine. Il a promis de mener guerre aux «ennemis de l’intérieur», en particulier les militants de gauche, en envoyant «la garde nationale ou l’armée» si nécessaire, ou encore son projet de «déporter entre 15 et 20 millions» d’exilés sans-papiers. Il a aussi, naturellement, menacé les médias, et dit qu’il pourrait les «fermer» s’ils publient des informations «sensibles», et même emprisonner des journalistes. John Kelly, l’ancien chef de cabinet de Trump, son collaborateur le plus proche, a même révélé la fascination de Trump pour Hitler dans le New York Times.
Mais l’axe sur lequel Trump a tout misé durant cette campagne, c’est l’immigration, martelé comme un refrain obsessionnel. Dans un pays littéralement fondé par des envahisseurs qui se sont appropriés des terres qui ne leur appartenaient pas, la traque de prétendus «clandestins», en particulier mexicains, est devenue le point principal de la campagne. À tel point que pour s’adapter, les démocrates ont eux aussi fait passer un décret anti-immigration et ne dénoncent plus depuis longtemps le mur de Trump à la frontière mexicaine.
Avant le scrutin qui aura lieu le 5 novembre, Trump a osé : «je demande la peine de mort pour tout migrant qui tue un américain». Une déclaration qui a beaucoup plu aux racistes français, qui se sont empressés de la partager. Rappelons d’abord Donald Trump est lui même descendant de migrants allemands venus s’installer aux USA.
Plus important, les États-Unis sont, mot pour mot, une nation fondée par des «migrants qui ont tué des américains». Les migrants, ce sont les anglo-saxons qui ont débarqué sur ces terres du «Nouveau Monde», et qui se sont empressés d’exterminer les habitants. Les «américains», ce sont les peuples natifs de ce continent, qui y vivaient depuis des millénaires.
Les États-Unis sont construits sur l’élimination progressive et inéluctable de la quasi-totalité des peuples autochtones. Au 17ème siècle, les premiers pèlerins anglais débarquent sur les côtes de l’actuel Massachusetts. Ils installent une colonie puritaine et sont sauvés de la famine par des amérindiens. Ils n’en seront guère remerciés : des milliers de colons débarquent, et ne tardent pas à massacrer les tribus qui les avaient accueilli. Au 18ème siècle, le baron britannique baron Amherst choisit d’éliminer les peuples des grands Lacs en leur envoyant des couvertures contaminée à la variole. Une extermination bactériologique délibérée.
Il sera suivi par de nombreux illustres criminels contre l’humanité, comme le général Custer au 19ème siècle qui rase, pille et détruit des tribus entières, et profane des cimetières amérindiens.
Les États-Unis, ce sont des vols de terre au gré des découvertes d’or et de pétrole, et les survivants des tribus décimées, dépouillés de leurs cultures, parqués dans des réserves toujours plus étroites.
Les États-Unis, c’est l’élimination des habitants, mais aussi la destruction des ressources. Les colons organisent un écocide délibéré, en massacrant des millions de bisons des grandes plaines, privant ainsi les autochtones de leurs ressources vitales : les peuples de ce territoire vivaient grâce et avec les troupeaux. En seulement quelques décennies de tueries gigantesques et gratuites, laissant des carcasses pourrissant à perte de vue dans les plaines d’Amérique du Nord, ces animaux disparaissent presque, traumatisant les autochtones.
Les États-Unis, c’est aussi et surtout une mystique, une croyance fanatique que cette terre leur appartient de droit divin. La conquête de l’Ouest repose sur l’idée d’une «destinée manifeste» : les européens se seraient fait «offrir» par Dieu une «terre promise» sur laquelle bâtir une Nation nouvelle hors de l’Europe corrompue.
La colonisation est ainsi pensée comme une mission religieuse, qui donnerait aux Blancs protestants la suprématie et un droit absolu sur ce territoire. Le droit de conquérir un «espace vital» toujours plus étendu, au détriment des peuples qui y vivaient.
Il n’est pas étonnant que les USA et Israël soient de si proches alliés, ils partagent la même mystique coloniale. Cet imaginaire, nous l’avons tous intégré, à travers une industrie culturelle mondiale et puissante, qui nous pousse à aimer les «cowboys» et détester les «indiens».
Les États-Unis enfin, c’est un pays qui n’a jamais cessé d’être en guerre depuis sa création, et qui au delà d’un génocide sur son territoire, a semé le chaos dans le monde entier, du Vietnam à Haïti, d’Amérique Latine au Proche-Orient.
S’il fallait chasser les migrants et leurs descendants d’Amérique comme le proclame Trump, il faudrait sans doute abolir les USA ou en chassant presque tous ses habitants.
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Une réflexion au sujet de « Insolite : Donald Trump ignore que son pays a été créé par des migrants assassins »
Trump fait partie d’un groupe de cellules cancéreuses rattachées à la tumeur capitalo- facsiste qui détruit le monde du vivant et l’humanité en générale. Ce groupe de métastases (qui détruit le monde du vivant et l’humanité), est composé de quatre types de cellules cancéreuses que l’on va nommer : Tyrans sanguinaires, milliardaires, grands bourgeois cossus, et dictateurs assassins. Sans un traitement efficace il sera . impossible pour l’humanité et le monde du vivant en générale de ce débarrasser de cette saloperie…