2000 rendez-vous dans tous les États-Unis, des manifestations gigantesques dans les grandes villes, probablement plusieurs millions au total dans le pays.
C’était la mobilisation «No King» organisée le 14 juin contre Donald Trump. La population est massivement descendue dans la rue pour dénoncer la fuite en avant autoritaire et néofasciste du clan présidentiel, après une semaine de révoltes contre les raids racistes de la police anti-migrants. Tout n’est peut-être pas perdu aux USA.
Globalement, cette déferlante a eu lieu dans le calme, mais à Salt Lake City, des tirs ont fait un blessé lors de la manifestation, et à Los Angeles, ville quadrillée par la police, des tirs de lacrymogènes ont eu lieu.
Pendant ce temps, à Washington, Trump fêtait son anniversaire en organisant une parade militaire. 7.000 soldats et 150 véhicules de l’armée, survolés par des dizaines d’avions et d’hélicoptères ont paradé. Aux cris de «USA !», le président a été accueilli par 21 coups de canon. Une démonstration militariste inquiétante, inédite depuis 1991 aux USA, après la guerre du golfe.
Surtout, cette cérémonie était ratée au grotesque. Derrière la tribune présidentielle défilaient des logos de sponsors de l’événement, comme l’organisation de MMA UFC ou l’entreprise numérique Palantir.
Dans les gradins, une foule clairsemée, contrastant avec les rues bondées de manifestants. Et sur l’avenue, des soldats visiblement mal préparés, ne marchant pas au pas. Certains observateurs de la vie militaire se demandent si ces soldats ne faisaient pas la grève du zèle tant la démonstration était bancale. Quoiqu’il en soit, Trump a semblé d’humeur maussade, et a passé un mauvais anniversaire.
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.