Les images ont fait le tour du monde, et choqué bien au delà des frontières françaises. Des CRS qui prennent plaisir à gazer massivement des militants pour le climat assis au sol.
Pour justifier cette répression sadique et ultra violente à l’encontre de quelques écologistes pacifistes assis par terre, la police parle d’une «action très violente». C’est une réécriture du réel en direct. Un mensonge éhonté, contre toute évidence. Contre toute preuve matérielle. De la part des autorités. C’est vertigineux.
Cette affaire rappelle que c’est toujours le pouvoir qui fixe le niveau de violence. Quelle que soit la «radicalité» ou «l’offensivité» de votre action, si elle dérange, elle sera réprimée. Par exemple, la police est beaucoup plus violente contre des écologistes en T-shirts que contre des agriculteurs de la FNSEA ou des chasseurs qui saccagent une préfecture.
Cela veut aussi dire que les considérations morales sur la «violence» d’une action sont nulles et non avenues. Nous en sommes rendu à une époque où l’État s’autorise à anéantir physiquement, et devant de nombreuses caméras, l’action la plus non violente qui soit : des écologistes assis par terre.
La seule question qui vaille à présent est donc : notre action est-elle efficace ou pas ?
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.
