Contre Attaque a plus de lecteurs et lectrices que Louis Sarkozy, le fils à papa chouchou des médias.

C’est un véritable harcèlement. Une propagande qui rappelle à la fois l’Ancien Régime et la Corée du Nord. Les médias des milliardaires veulent absolument nous imposer le visage irritant de Louis Sarkozy, fils du président mafieux, matin, midi et soir sur leurs antennes. En France, une poignée de familles possède non seulement les richesses et les leviers de pouvoir, mais elle veut façonner l’opinion de père en fils.
Depuis plusieurs mois, Louis Sarkozy est chroniqueur sur LCI. À qui appartient cette chaîne de télévision ? Au milliardaire Martin Bouygues, qui est tout simplement témoin de mariage et meilleur ami de Nicolas Sarkozy depuis 20 ans. Et pour ne rien gâcher, Bouygues est carrément le parrain de Louis. Depuis janvier, Louis Sarkozy intervient également dans l’hebdomadaire d’extrême droite «Valeurs Actuelles» en tant qu’éditorialiste.
Quasiment tous les jours, Sarkozy Junior donne son avis à la télé, notamment pour soutenir Israël et légitimer le génocide à Gaza. Il avait même asséné «qu’il crèvent», à propos du peuple libanais sous les bombes israéliennes. On le retrouve aussi dans les colonnes du Figaro, qui complimente «la taille de ses biceps» et qui écrit qu’il «transpire la musculation» dans un article élogieux. Oui, c’est à ce niveau là de courtisanerie !
Louis Sarkozy passe également sur le plateau de Cnews, pour dire que son papa est «innocent» et qu’il n’a «jamais été aussi fier d’être son fils». Il est enfin dans la presse people, où il exhibe sa femme, ou sur le plateau de France 2 pour faire sa promo. Tout est fait pour rendre ce «fils de» désirable et lui fabriquer un tremplin pour une carrière politique. Dans ce régime monstrueux, quand on pense enfin s’être débarrassé du père malfaisant, c’est le fils qui est imposé par la caste médiatique.
Ce garçon n’a pourtant aucune formation journalistique, aucune connaissance géopolitique, aucune expérience qui justifie cette omniprésence. Il fallait donc lui inventer une qualité «d’historien». Et pour cela, les médias ont mis en avant un livre que Louis Sarkozy a écrit sur Napoléon. Là encore, la propagande pour vendre le livre a été étouffante et caricaturale. C’est simple, aucun ouvrage n’a connu une publicité aussi massive depuis des années. À part le livre «La Meute», le pamphlet diffamatoire contre la France Insoumise, désormais brandi par l’extrême droite et le gouvernement en toute occasion.
Malgré ce soutien total et sans réserve des copains de son papa, Louis Sarkozy fait un flop monumental en librairie. Son livre promu sur toutes les chaînes s’est vendu à 2.100 exemplaires seulement en deux semaines. 1.025 exemplaires ont été achetés lors de la deuxième semaine après la sortie, ce qui est un désastre éditorial.
Dans Le Parisien, un professionnel de l’édition déclare : «On peut parler d’un crash industriel». Évoquant les livres de Sarkozy junior, mais aussi de Nicolas Bedos et de Thierry Ardisson, cet expert estime : «Quand on voit l’exposition et la promotion dont ces trois livres ont bénéficié, ces chiffres de ventes sont vraiment décevants». Les livres du réalisateur condamné pour violences sexistes et sexuelles et celui de l’ancienne star de la télé se sont vendus à 2144 et 1143 exemplaires.
Pour l’anecdote, les revues et le livre de Contre Attaque, qui n’ont jamais bénéficié d’aucune couverture médiatique, pas même dans la presse locale, ont plus de lecteurs et lectrices que Louis Sarkozy !
Les revues de Contre Attaque avaient dû être réimprimées après leur sortie, malgré une menace de dissolution du Ministère de l’Intérieur. Et le livre «Nantes ville révoltée», paru l’an dernier, un ouvrage historique et engagé sur la Cité des Ducs, qui avait même été boycotté par les journaux nantais – Ouest-France et Presse Océan, qui d’habitude chroniquent le moindre bouquin de seconde zone paru à Nantes – s’est mieux vendu que le torchon du fils de l’ancien président.
Le petit entre-soi médiatique consanguin ne représente que lui même. Et c’est une nouvelle fois la démonstration que les médias dominants tentent d’imposer leurs goûts et leurs idées à l’opinion, mais ne «s’adaptent» pas aux attentes du «public».
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