Avant même le 10 septembre, les éditorialistes, la police et le gouvernement annonçait en chœur un mouvement «faible». Dès ce matin, la propagande tournait à plein régime, pour minimiser la mobilisation. La gendarmerie osait annoncer 3.000 manifestants dans toute la France, puis le chiffre était rehaussé à 29.000 dans le pays, presque aussi ridicule. Parti de la base, totalement auto-organisé, sans support médiatique ni moyens, situé en milieu de semaine, le mouvement du 10 septembre a été une déferlante partout en France.
À Montpellier, Rennes ou Lyon, plus de 10.000 personnes étaient dans les rues. À Marseille, les organisateurs revendiquent 80.000 manifestants. À Nantes, entre 5 et 10.000, comme à Grenoble. À Paris, les cortèges et actions étaient tellement nombreux qu’il est impossible d’établir un chiffre, si ce n’est plusieurs dizaines de milliers minimum. Et les manifestations ont réuni des centaines voire des milliers de personnes dans des dizaines de petites communes.
Diffusez ces images pour dynamiter le récit médiatique : le 10 septembre a été un succès sur les blocages comme dans les cortèges, malgré une répression de nature fasciste et une avalanche de mensonges.
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