« Clément vivra dans nos combats »
Premières impressions de la manif, alors que des tensions ont lieu dans le centre ville vers 20h.
La foule réunie à Place Royale à partir de 16h est plus dense que jeudi, difficile d’estimer, elle fluctue entre 1000 et 2000 (peut-être plus) manifestant-e-s.
Après quelques prises de paroles, le cortège se met en route : le passage Pommraye (belle artère bourgeoise) est précipitamment fermé pour éviter tout envahissement.
Des tags, affiches, autocollants sont posés dans l’hyper centre. Rue de Strasbourg, la permanence de l’UMP est redécorée alors que des fourgons policier accourent. Un dispositif répressif imposant est mis en place devant la place de la Cathédrale. Il y a un moment de tension. Le cortège avance.
Les fumigènes crépitent, les cris et les pétards résonnent dans les rues de Bouffay. Une fanfare féminine (les « Mijorettes » ) reprend avec les manifestant-e-s le slogan « Nantes est antifa ! ».
Des banques, agences immobilières et un tram sont taggés.
« Alerta ! Alerta, antifascista ! »
« Les fascistes assassinent, police/pouvoir complice »
A la croisée de trams, alors que la foule s’est en grande partie dispersée, calmement, des flics gazent les présent-e-s, et tabassent et interpellent deux personnes. Le ton monte, certain-e-s passant-e-s s’en mêlent, huent la police. Une poubelle est allumée sur la voie de tram. Une dizaine de car de CRS et des dizaines de flics en armure protègent le commissariat de Commerce.
A 20h, cette rue est barrée par des poubelles en feu, les flics essuient des projectiles.
A suivre/à compléter.