Ce mardi 2 décembre, un dispositif anti-émeute est déployé sur l’avenue Carnot menant à la cité des congrès où se réunit le premier sinistre, la maire de Nantes et autres voleurs et criminels en cravate. Un rassemblement hétéroclite fait donc face aux gendarmes mobiles et à leurs barrières grillagées – portant encore les stigmates de la manifestation du 22 février dernier.
Parmi les 2 à 300 personne présentes un véritable pot-pourri : des militants de la «Manif pour Tous» revenus d’outre-tombe, des bonnets rouges et leurs camarades néo-nazis bien identifiés – notamment les matons condamnés pour des saluts hitlériens dans le tramway : http://www.metronews.fr/…/ivres-des…/mnjo!DnW6OOWm5qDA/ – discutant tranquillement avec leurs amis bon chic bon genre.
Et à côté de ce fourre tout d’extrême-droite, les syndicalistes nantais écoutent passivement les discours de leurs leaders en sirotant un peu de vin à l’arrière du camion buvette.
Après avoir fait éloigner leurs militant-e-s et les manifestant-e-s progressistes du dispositif répressif, les organisations syndicales choisissent de disperser la manifestation.
Pendant ce temps, le grand fourre-tout regroupant bonnets rouges, identitaires, homophobes et même quelques militant-e-s de la cause palestinienne partent en direction du local du PS. Là-bas, une trentaine de bonnets rouges peuvent jouer tranquillement à jeter des pétards sur le bâtiment sans qu’aucun policier ne pointe le bout de son nez.
Une stratégie étonnante puisqu’à Nantes, depuis des années, pas une manifestation anti-aéroport, antifasciste ou anticapitaliste ne peut approcher à moins de 50 mètre de ces locaux, protégés par des dizaines de policiers en armes.
Bilan de cette matinée : des syndicats en état de léthargie profonde et un PS qui laisse l’extrême-droite s’amuser suous le regard complice des journalistes.
La vie est ailleurs.
À bientôt dans les rues.