La base : Histoire du premier mai


Le 1er mai n’est pas la fête du travail mais une journée internationale de lutte contre la répression, le capitalisme et l’État.


Le 1er mai 1886 à Chicago, une manifestation ouvrière vire à l’émeute. La police tue 6 manifestants. Le lendemain, les forces de l’ordre reçoivent une bombe. Des militants anarchistes sont arrêtés, condamnés sans preuves et exécutés. Les “martyrs de Chicago” seront réhabilités quelques années plus tard.

Une journée internationale de grève générale le 1er mai est décidée en solidarité.

Le 1er mai 1891, la manifestation de Fourmies, dans le nord de la France, est sauvagement réprimée. Face à quelques jets de cailloux, la troupe ouvre le feu sur le cortège, tuant 9 personnes dont plusieurs femmes et enfants.

Ces crimes d’État sont les actes fondateurs du 1er mai en France et dans le monde. Quelques années plus tard, l’anarchiste Ravachol tente de venger les victimes de Fourmies.

C’est Pétain qui bien plus tard transforme la journée de grève générale en jour férié : la “Fête du Travail” – les fascistes aimaient déjà la récupération et la confusion, le FN continue à célébrer ce 1er mai collabo – et lance la tradition du muguet. A partir du régime de Vichy, le 1er mai n’est plus un jour de lutte et son origine est oubliée.

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