Instantané de la comédie électorale. Le point sur la situation :
- Ceux qui sont arrivés au sommet du pouvoir dans les vingt dernières années ont été éliminés les uns après les autres ces dernières semaines. Sarkozy, Juppé, Hollande et Valls : dégagés.
- Le candidat de droite, intronisé d’avance par l’ensemble des médias comme futur président, est désormais embourbé dans une kyrielle de scandales politiques et financiers de plus en plus sales. On parle désormais d’un millions d’euro dérobés. Aujourd’hui, nul ne sait si Fillon parviendra jusqu’au scrutin.
http://www.bfmtv.com/politique/penelope-fillon-a-percu-plus-de-900-000-euros-au-total-1093704.html
- Le candidat des médias et du système, le banquier Macron, «révolutionnaire» autoproclamé, a lui aussi détourné des dizaines de milliers d’euros lorsqu’il était encore ministre socialiste, pour financer son aventure personnelle.
- Le Parti Socialiste, en état de décomposition avancée, a dû trafiquer le nombre de votants au terme d’une primaire catastrophique pour inventer une légitimité à son candidat. Le parti devrait imploser d’ici peu.
- Pendant ce temps, l’extrême droite, elle-même empêtrée dans une affaire de détournement de fonds, préfère rester silencieuse.
La période est à la redéfinition du champ des forces politiques. Une seule chose est sure : dans ce grand Spectacle tragi-comique, le prochain président, quel qu’il soit, démarrera son mandat avec un discrédit insurmontable.
Il faudra alors faire entendre une autre partition.